Philosophie de la raison
10 juin 2012

« On ne naît pas femme [ou homme !], on le devient »

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[...] « on ne naît pas fille (ou garçon), on le devient ! » De la naissance à 6 ans, la petite Léa ou le petit Nathan vont affirmer leur appartenance au monde sexué des femmes et des hommes. En grande partie grâce à vous.


... C’était le chapeau de l’article de Sophie Carquain paru dans le numéro d’avril 2010 du magazine Parents, et qui consacrait son dossier « psycho » à la différenciation fille-garçon, reprenant à peu près la célèbre citation (>>) de Simone de Beauvoir...

Quoi que je puisse en penser précisément, cet article devrait pouvoir être rediffusé largement afin entre autres de contribuer à faire comprendre en quoi famille homoparentale peut être pour le moins « inadéquate »; notamment à tou(te)s celles et ceux qui disant avoir « évolué », en sont aujourd’hui dans l’acceptation béate. Et cette position semble aujourd’hui faire l’unanimité dans la grande famille politique de la gauche...
Il donne des conseils aux parents sur les comportements adéquats pour accompagner les tout-petits vers leur devenir d’adultes bien dans leur peau respective d’Hommes et de Femmes. Il apparait ici que les étapes primordiales de cette différenciation se situent dans les six premières années de la vie. En voici le survol rapide du contenu sous forme de courts extraits...
Les extraits...

Il apparait clairement ici que la formation d’êtres ainsi bien DIFFERENCIES nécessite des parents de sexe opposés. Mais il existe sur ce point un argument en faveur de la famille homo, et qui consiste à dire que les modèles identitaires (les « référents ») peuvent êtres trouvés à l'extérieur du noyeau familial. C'est à mon sens peu crédible, notemment dans les familles restreintes d'aujourd'hui, et le débat n'est pas terminé...
Mais il reste aussi que la famille axée normalement sur un couple (homme-femme) est une nécessité en regard d’un autre aspect dont l’article ne traite pas et qui est celui de la formation, ou du développement de la sexualité elle-même. Corrélativement à la thèse freudienne, les toutes premières années de la vie sont déterminantes ...
Tout d’abord, par l’exemple qu’offre le couple des parents et de leur propre relation.
Mais également; le contact quasi « intime » entre le bébé et les parents n’est-il pas de nature à influencer de manière déterminante la sexualité du futur adulte? Comme par exemple et en une autre époque, les punitions corporelles n’avaient-elles pas pour effet d’encourager l’existence d’orientations sadomasochistes!? Et si l’on reconnait cela comment ne pas se rendre compte de l’inadéquation de couples d’hommes ou de couples de femmes en guise de parents!!
Il parait logique de penser que filles et garçons puissent avoir besoin de contacts spécifiques et DIFFERENTS avec chacun des deux parents. Le contact avec le parent de même sexe devrait normalement être dans une logique identitaire, et celui avec le parent de sexe opposé devrait contribuer à la future sexualité... Et cela de manière claire et sans ambiguïté.


Ce reproche de Michel Onfray à Sigmund Freud, de son intérêt pour l’inceste, révèle une volonté de nier, ou d'occulter cette réalité. Et cette tentative de décrédibilisation du savant m'apparait être pour cette raison une étape nécessaire dans la réalisation du projet « Queer ». Il s'agit d'un mouvement axé sur la « Théorie Queer », équivalent anglophone de la « Théorie du genre ». Cette idéologie qui tend à infiltrer le féminisme prône la «déconstruction » du « clivage binaire » homme-femme de l’espèce humaine (>>), et entretient aujourd’hui la confusion entre inégalité et différence sexuelle...

Par ailleurs, et toujours concernant l'importance du contact parents enfants dans la formation des goûts et de la sexualité; le fait que les femmes furent seules en charge du foyer et des enfants n’est-il pas fort probablement la cause d’une tendance plus ou moins bisexuelle chez les filles ? L’absence de désir sexuel des femmes envers leur mari souvent rapporté du passé ne peut-elle pas s’expliquer par la présence de ce rempart séparant filles et pères, et que pouvaient constituer les mères seules en charge du foyer et des enfants dans la famille traditionnelle ?

Tout cela devrait se savoir afin de nous permettre de nous comporter de manière adéquate… On comprendrait ainsi et naturellement que par exemple, les tâches impliquant un contact relativement intime (comme le bain du bébé) incombent au parent de sexe opposé. De la même manière lorsque le tout petit est porté séré contre l’un des parent à l’aide d’un porte bébé, le père devrait porter de préférence la fille, et la mère le garçon (etc.) (>>)...

Concernant la différenciation identitaire masculin-féminin, et contrairement à ce que l’on essaye incessamment de nous faire croire, elle n’est pas fondamentalement source de discorde, mais bien au contraire permet une attirance sexuelle et amoureuse beaucoup plus forte. Le conflit provient d’abord d’une société inégalitaire en droits, et où l’identité féminine fut dévalorisée en regard de l’identité masculine, et qui devient aussi de plus en plus confusionnelle; et entre autres, où chacun(e)s empiètent sur le domaine des autres. L’Egalité n’est pas l’uniformisation des êtres, elle est concevable dans le respect des différences.

Il y a aujourd’hui urgence de prendre conscience de cette menace idéologique qui semble venir de ce courant nommé « déconstructivisme » (>>)...

GG

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