Un véritable féminisme se devrait de revendiquer la différence de La Femme, au lien de chercher à posséder les même caractéristiques que les hommes. Car la véritable injustice dans notre société, qui fut patriarcale, n'est-elle pas
d'avoir dévalorisé la féminité par rapport à la virilité? Par ailleurs, n’est-ce pas précisément l’accentuation de la différence (fait
socioculturel) qui a fait la Femme et l’Homme, et permis (jadis!) l’intensité de l’attirance entre les deux, et par suite le sentiment d’amour !?...
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Les inégalités des sexes ne sont pas viables dans une humanité civilisée. Mais ici comme sur bien
d’autres sujets il y a des confusions et des dérives...
Le magazine gratuit « A nous Paris » du 23/11/09 citait ces propos de la féministe Caroline de Haas (1): [quand on est homme ou femme] On n’est pas présenté de la même façon dans les pubs, on prête de l’instinct maternel aux femmes alors qu’il est prouvé que l’instinct n’existe pas dans l’espèce humaine, il s’inculque. Ce sont des pratiques culturelles qu’on intègre comme étant normales. Et bien non, tout ça n’est pas normal !
Puis, après l’instinct maternel qui serait censé ne pas exister dans l’espèce humaine, Caroline de Haas de nouveau citée dans le même article fait subir le même sort à la douceur féminine : Aucune étude scientifique n’a prouvé que les femmes avaient un gène de la douceur ... Et l’argument unique sur lequel repose ce refus des caractères de la femme est qu’ils ne seraient pas naturels. C’est donc le fait culturel qui est réprouvé. Vieux cliché de l’aliénation de la société contre la « vrai nature », qui suppose clairement un parti pris pour respecter cette nature... Mais si la féminité est bien un fait de la société humaine, la quelle a fait évolué la femelle en Femme et le mâle en Homme, il n’en va pourtant pas de même concernant l’instinct maternel et la douceur. Car malheureusement pour nos « féministes », apparemment et dans la nature, la douceur comme l’instinct maternelle sont spécifiques aux femelles. Comme bien souvent, Il suffit ici d’observer (2) ET de réfléchir .
Mais malgré cette confusion de contradictions et d’idées fausses, le mouvement existe et perdure. La cause ne peut être que l’insatisfaction persistante de l’état de femme. Et la raison de cette insatisfaction est bien l’inégalité; mais à l’inverse de ce qui est dit, c’est l’inégalité des valeurs, la non-reconnaissance implicite de la féminité par l’ensemble de la société qui a fait de la virilité une valeur supérieure. Et vouloir s’accaparer des caractères masculins, constitue une reconnaissance implicite de la supériorité de la valeur du modèle masculin. Encore une fois, un véritable féminisme se devrait de revendiquer la féminité (qui inclut la douceur et l’instinct maternel)... En répondant à son insu à une nécessité de l’économie capitaliste, le féminisme à amené une chose incontestablement positive: l’ouverture du monde de l’activité sociale aux femmes. Car il est à mon sens un besoin fondamentalement humain et partagé : le besoin d’activité sociale.Les cerveaux humains sont devenus performants ; d’où à mon sens un besoin d’activité social chez tout le monde. Donc permettre aux femmes de sortir de l’exclusivité du travail d’intérieur et du rôle exclusivement maternel était non seulement une bonne chose, mais une nécessité étant donné notre degré d’évolution. Mais cela n’implique pas nécessairement une totale confusion de tout. Il y a à mon sens et par exemple, des métiers et des professions plutôt féminines et d’autres plutôt masculines ... Et ce que la société d’aujourd’hui devrait être en mesure de donner, est la liberté de choix. Chacune devrait pouvoir choisir entre consacrer sa vie au foyer et à la famille, ou à son travail, ou aux deux en même temps, ou encore l’un après l’autre. De la même manière que l’égalité n’implique pas forcément la confusion systématique des rôles dans les familles. Car nous devons toujours préserver et respecter nos différences et utiliser nos complémentarités.
Enfin ce n’est pas la différence qui génère l’état conflictuel des relations, mais d’une part un empiétement systématique et généralisé de chacun dans les domaines qui ne lui correspond pas, et d’autre part, l’incompréhension de l’ « autre ». Et ce deuxième point est le fait de notre incapacité de comprendre ce qui est différent de nous, elle-même étant le fait d’une démarche de pensée « égocentrique-projective » antinomique à la Raison... GG 1) Animatrice du réseau « osez le féminisme » RetourHaut de page ______________________________________________ ______________________________________________ |