Il s’agit d’un mouvement idéologique portant le projet de remplacer notre système de civilisation reposant sur l’Homme et la Femme, et la recherche de la relation amoureuse.
Détruire les genres « Homme » et « Femme », et instaurer un libre choix sexuel.
Au final... Entre agir pour que ce monde humain finisse par admettre totalement que tout être a droit à une vie
normale viable et heureuse, et se laisser mollement remplacer, il y a non pas une nuance mais une large différence que certains semblent pourtant ne pas voir. Et nous faire remplacer signifie la disparition
des êtres tels que nous sommes.
A la suite de l’introduction d’élements de la « théorie du genre » dans l’enseignement des SVT, les réactions s'étaient enchaînées en cette année 2011...
La « Théorie du Genre » serait la dénomination francophone d’un mouvement né dans le années 90 aux EU ; la «Théorie Queer ». Et cette « théorie»
(
>>)
Une « théorie » est quelque chose d’assimilable à une hypothèse, un ensemble d’idées, de connaissances formant une
représentation, une explication de quelquechose.
Or il ne s’agit ici, comme le suggère le titre de l’article -- Le « genre », théorie ou idéologie ? -- du philosophe Yves-Charles Zarka (cité plus loin), que d’un projet de société répondant aux désirs d’un
certain nombre que le «clivage » hommes-femmes (...) de l’espèce humaine ne satisfait pas... Et non une « théorie »!
repose essentiellement sur deux idées...
1)
Le genre, qui est notre système d’identité sexuel Homme et Femme, est un fait socio-culturel, c’est à dire «construit » ou encore « non inné », et
devrait être
remplacé par un système de genres diversifiés et ne reposant pas sur le sexe biologique (
>>).
Considérant le genre comme un construit et non comme un fait naturel, la théorie queer est avant tout une possibilité de repenser les identités en dehors des cadres
normatifs d'une société envisageant la sexuation comme constitutive d'un clivage binaire entre les humains, ce clivage étant basé sur l'idée de la complémentarité dans
la différence et censé s'actualiser principalement par le couple hétérosexuel. (Wikipédia / Théorie Queer / Description / La théorie)
Ainsi la féministe
Monique Wittig
Féministe et lesbienne elle a marqué les « théories » du genre. Elle s’oppose résolument au classement discriminatoire en deux catégories sexuelles, dénonce
l’ « hétérosexisme » et revendique le libre choix de chacun à être indifférencé, hétéro, homo, ou bisexuel...
disait:
Il faut détruire politiquement, philosophiquement et symboliquement les catégories d’ « homme » et de « femme » (
source...).
Citée dans l’article du philosophe Yves-Charles Zarka ; Le « genre », théorie ou idéologie ? - Journal La Croix 2 août 2011 – et extrait de la « Pensée straight »,
recueil d’articles paru en anglais en 1992 puis en français 2001.
2) L’instauration de l’homosexualité et de la bisexualité comme sexualité admise au même titre que l’hétérosexualité :
L’hétérosexualité serait une injonction tacite
du pouvoir social, alors qu'elle ne devrait avoir aucun privilège par rapport à l'homosexualité ou à la bisexualité. Mieux, l’homosexualité serait un principe de
contestation et même de subversion d'un ordre social contraignant. À l'opposé de cette contrainte sociale, il faudrait que soit reconnu le libre choix de chaque être
humain, comme être naturellement indifférencié, à être hétéro, homo, ou bisexuel. (
extrait de l’article de YC Zarka...)
Yves-Charles Zarka – philosophe - : « Le « genre », théorie ou idéologie ? » - Journal La Croix 2 août 2011
Il s’agit donc d’un mouvement portant le projet de remplacer notre système de civilisation reposant sur l’Homme et la Femme, et la recherche de la relation amoureuse...
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Mais si NOTRE (!) « système homme-Femme » est bien un fait de société, il est une version évoluée de notre nature primitive qu'il remplace, sublime, mais ne contredit pas!...
1) Il repose sur notre réalité biologique, contrairement au projet de société porté par l’idéologie Queer, qui lui est résolument en contradiction avec notre
nature (>>).
Et contrairement à ce que les feministes tentent de nous faire croire, la douceur et l’instinct maternel sont bien propres aux femelles chez bien des espèces desquelles
nous venons. Les hormones femelles entrainent d’ailleurs une augmentation de ces caractères, alors que la testostérone provoque l’agressivité et/ou la tonicité...
2) Il est bon car générateur de plaisir et de sentiments pouvant être excessivement forts (plus...)
C’est l’extrême différenciation des Femmes et des Hommes se conformant chacun à son modèle, et l’association émotionnelle et sexuelle entre l’être masculin
ou féminin, et tout ce qui lui appartient (caractères aspects voix manières comportements vêtements mots...) qui permet l’intensification de l’attirance sexuelle, laquelle,
gérée et maitrisée par un système de valeur, donne l’Amour par sublimation.
Mais ce fonctionnement humain reposant sur la relation amoureuse entre la femme et l'homme n'est possible que dans la mesure où les milieux familiaux contribuent à des
hommes qui aiment les femmes (féminines!) et des femmes qui aiment les hommes (masculins!) (...) (La Famille).
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A l’inverse, le Théorie du Genre, en voulant détruire les modèles EXCLUSIFS attachés à chacun des deux sexes détruira du même coup la force de l’attirance entre la Femme et
l’Homme, cultivée et travaillée comme un art...
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Mais il nous est difficile de nous rendre compte de la viabilité de NOTRE système « homme-Femme » car la déstructuration des mœurs comme des êtres à déjà commencé et entrainé de graves
disfonctionnements...
Malheureusement ce système proposé n’est pas impossible dans le contexte d’aujourd’hui...
« Avant » la société de surconsommation, les plaisirs étaient limités aux plaisirs naturels. D’où probablement ce système à mon sens ancestral, reposant sur cette extrême
différenciation des sexes, comme une forte polarisation du monde humain ayant pour objet l’intensification du plaisir et l’Amour. Aussi la raison d’être de l’existence
humaine était et reste encore (plus ou moins) aujourd’hui la recherche de la réussite et de l’accomplissement du rapport amoureux entre la Femme et l’Homme.
Mais aujourd’hui les possibilités de plaisir offertes par ce système de consommation sont innombrables et diverses. On peut se passionner et vivre émotionnellement pour
de multiples choses. Ainsi et petit à petit, la focalisation sur le rapport amoureux perd de son importance... Et c’est probablement ce fait qui permit à cette idée
(de s’affranchir de ce système) de faire son chemin...
Mais un système tel que celui proposé par les féministes serait-il enviable?...
Si, comme dit plus haut, le « système homme-Femme » est une version évoluée de cette nature primitive, il ne la contredit pas! Le problème est que des pulsions naissant
apparemment de la déviation de pulsions primitives, ou les remplaçant accidentellement (accidents, ou mutation (?) au plan génétique), font qu’un certain nombre
d’êtres différents sont (ou étaient) rejetés par le groupe humain. Mais la généralisation du système proposé par la Théorie du Genre et antinomique à NOTRE civilisation, laisserait entrevoir un futur
où les êtres diversifiés, sans modèles spécifiques, et aux désirs probablement diminués, trouveraient satisfaction de moult plaisirs dans la consommation. Et si certains
semblent envisager comme futur possible la généralisation d’une homosexualité dominante, c’est oublier que le plaisir est au départ le résultat de la satisfaction de
besoins biologiques. Pourrait-on « évoluer » jusqu’à se couper aussi radicalement de notre nature profonde et originelle ? Et NOTRE nature ne doit pas être comparée à
tel ou tel cas trouvé dans le milieu animal où l’on peut trouver de tout (plus...).
Des femelles qui mangent le mâle après l’accouplement, des animaux qui se nourrissent de cadavres plus ou moins en
décomposition, des insectes vivant dans les excréments etc... Concernant la reproduction, il ya l'oviparité la scissiparité... Doit-on, parceque quelque chose « existe dans la Nature »
vouloir l'appliquer à l'espèce humaine!? Et certains cas trouvés et objectés par les partisans de ces idéologies, ne sont donc que de fausses argumentations fallacieuses (arguties)
destinées à nous faire avaler l’invraisemblable... « Plus c'est gros plus ça passe! »
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Au final... Entre agir pour que ce monde humain finisse par admettre totalement que tout être (donc également celles et ceux qui sont différents) a droit à une vie
normale viable et heureuse, et se laisser mollement remplacer, il y a non pas une nuance mais une large différence que certains semblent pourtant ne pas voir. Et nous faire remplacer signifie la disparition
des êtres tels que nous sommes. L’instinct de vie qui se manifeste par la volonté de continuation, et plus précisément « à l’identique », devrait en principe nous pousser à
lutter de toutes nos forces contre ce remplacement...
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GG
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