« Il faut de tout pour faire un monde » vs l’ institutionnalisation de tout...
Cette acceptation sans limite de tout ce qui était maintenu minoritaire et/ou marginal repose sur l’ignorance, ou le refus de se rendre compte, que leur « institutionnalisation » amènera obligatoirement la généralisation de ces choses et leur intégration dans la norme, voire même leur prédominance au détriment du reste. Que les institutions doivent se plier, s’adapter aux usages et tendances (ou aux pressions sociales !), est un courant de pensée reposant sur une idéologie humanitariste, et qui tend à s’imposer aujourd’hui. Et cela mènera inexorablement à la disparition des règles et des cadres (obligatoirement contraignants), des structures et des valeurs morales, qui permettent encore aux groupes humains de « fonctionner » et de constituer ainsi des sociétés humaines. Et cela va de paire avec la déstructuration du langage même. L’absence totale de coercition est un vieux rêve anarchiste dont la concrétisation serait inséparable d’une honnêteté, d’une conscience et d’une Raison absolue, permettant à chacun de comprendre et d’accepter les nécessités sans qu’elles soient imposées. Ainsi et par exemple ici, la dépénalisation du dopage se concevrait à cette condition exclusive que tous les acteurs physiques et moraux du sport soient capables de ne JAMAIS le pratiquer par simple compréhension, entre autre de son extrême nocivité sur la santé, ET, que le dopage de quelques uns amènerait obligatoirement celui de l’ensemble... Et ce malgré la taille de tous les enjeux.
GG ______________________________________________ ______________________________________________ |