Charlatanisme politico-philosophique
De la sublimation à la « déconstruction »
Pour le plaisir des un(e)s et des autres
L'accumulation pêle-mêle de constats dans la Grande Nature, ou de certains phénomènes humains, accidents génétiques (mutations) ou faits de
sociétés, parait clairement avoir comme raison d'essayer d'invalider notre « système », notre
monde d'hommes et de femmes...
Au cours d'échanges avec une amie psychologue et auteure, et dernièrement, il était question de cette suspicion, selon elle dans un certain milieu scientifique de
la biologie, de l’existence d’une « bipotentialité sexuelle » (>>) chez l’humain.
Bipotentialité
Aptitude de certains animaux à développer simultanément des organes sexuels masculins et féminins (dictionnaire.reverso.net)
[...] Dér. Hartmann (1943) considère que toutes les larves ont une bipotentialité sexuelle génotypique équivalente à l'hermaphrodisme et que la détermination du sexe
résulte de l'action du milieu [...] TLFI (atilf.atilf.fr)
Précédemment il était question du doute (toujours selon elle) de ces scientifiques quant à la validité de la
division de notre humanité en hommes et en femmes. Les raisons en seraient d'une part les cas (en augmentation) d’hermaphrodisme et d’intersexualité qui supposeraient une potentialité humaine et
animale préexistante, d'autre part une infinie diversité du vivant (>>)...
>>Le gradient sexuel - L'alibi scientifique
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Il y a déjà, et on sait cela depuis longtemps, une certaine diversité en matière de reproduction ( >>). Mais
la relation entre cela et la « bipotentialité sexuelle » humaine possible reste à expliquer !...
>> Il y a deux grand types de mode de reproduction : la reproduction sexuée et celle asexuée.
La reproduction sexuée fait intervenir des individus pouvant posséder chacun un sexe déterminé (le gonochorisme) et des individus possédant les deux sexes (l'hermaphrodisme)
Dans la reproduction asexuée l’individu peut se développer à partir d’un œuf ; c’est la parthénogenèse. Les individus unicellulaires peuvent se reproduire aussi par scissiparité.
Cela détermine au final quatre grands modes de reproduction. Mais il semble que dans la diversité de l’ensemble du vivant on puisse trouver ces modes selon des variantes diverses...
Je faisais donc remarquer que nous ne sommes ni des mollusques ni des protozoaires, mais des mammifères vivipares, et plus spécialement des humains...
Et comme il avait été aussi question de changement de sexe, s’il existe chez certains cnidaires ( >>), il est
par contre purement artificiel dans l’espèce humaine. Et il n’est pas véritable puisqu’il ne concerne au mieux (!) que les caractères sexuels secondaires
(texture de la peau, odeurs, poitrine, système pileux, voix etc.) et l’apparence du sexe.
>> Il y a effectivement chez les hydres, apparition temporaires d’organes mâles ou femelle rudimentaires
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_dans_le_règne_animal)
Les hydres sont des organismes aquatiques simples mais pluricellulaires qui ont entre autre mais notamment une capacité de régénération telle qu’il « régénère rapidement
les parties qui lui sont enlevées »... (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydre_(zoologie))
Mais l'important est que l'accumulation pêle-mêle de constats dans la Grande Nature, ou de certains phénomènes humains, accidents génétiques (mutations) ou faits de
sociétés, parait clairement avoir comme raison d'essayer d'invalider notre « système », notre
monde d'hommes et de femmes.
Au final, et d'une manière générale, ces discours présentés comme émanant de milieux scientifiques (>>)
>> Il n’est tout de même pas exclu que certains scientifiques partisans de telle ou telle idée politico-philosophique,
puissent profiter de ce que leur statut leur confère une crédibilité particulière. Ils ont également le pouvoir de participer à des résolutions allant dans leur sens...
m’apparaissent plus comme un charlatanisme politico-philosophique, lequel faisant feu de tout bois brandit chacune de ces choses, ainsi que cette diversité comme des arguments magiques censés
justifier ce que certain(e)s souhaiteraient; que ce monde devienne un grand melting pot de genres, de sexualités et de morphologies sexuelles remplaçant
NOTRE monde qualifié de « binaire », puisque composé d’hommes et de femmes. En deux mots, il s'agirait de l’abolition de la « dictature de l’hétérosexualité »....
Et ce monde continu (sans « clivage » hommes-femmes) semble commencer à exister. On y voit par exemple, des « transgenres » qui seraient appelé «FtM » ou « MtF » (Femelle à Mâle et Mâle à Femelle), et
des transsexuel(e)s, « FtN » ou « MtN» (Femelle-à-Neutre ou Mâle-à-Neutre) (>>)...
>>Source: fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_queer
A ceci près tout de même, qu’un gradient morphologique véritable entre les organismes mâles et femelles est totalement inconcevable (>>)
et ne peut relever que du fantasme.
>> ... Comment imaginer un gradient d’organismes allant de la femelle dotée d’organes internes permettant la gestation,
avec cette chimie complexe des hormones qui détermine des périodes, et qui façonne l’ensemble de l’être de manière adaptée à la fonction, jusqu’au mâle dépourvu de tout
cela et dont le rôle se réduit à apporter la semence dans l’organisme de la femelle !!! Un minimum d’intelligence, ou de bon sens, permet de discerner et de comprendre
que l’espèce humaine et les mammifères desquels nous venons ne sont pas à confondre avec l’ensemble du vivant, dans le quel il y a (effectivement !) une diversité
quasi infinie, et qui pourrait donner l’impression d’une continuité! - (« Le gradient sexuel - L'alibi scientifique »)
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La suite du courrier concernait mes textes dénonçant précisément ces idéologies (>>) ayant imprégné le féminisme et militant activement pour l’avènement de ce nouveau
monde (Féminisme et « féminisme ») (>>).
>> La « Théorie Queer »... dont une des théoriciennes
principales fut la féministe Monique Wittig qui s’était autoproclamé « lesbienne radicale », s’attaquait au « dogme hétérosexuel » et prônait
« l’abolition des catégories de sexe » (fr.wikipedia.org/wiki/Monique_Wittig).
Il faut détruire politiquement, philosophiquement et symboliquement les catégories d’ « homme » et de « femme » (Citée dans l’article du philosophe Yves-Charles
Zarka ; Le « genre », théorie ou idéologie ? - Journal La Croix 2 août 2011 – et extrait de la « Pensée straight », recueil d’articles paru en anglais en 1992 puis
en français 2001) - V La « Théorie » due genre
>> Egalement...
Egalité sexuelle... Ou indifférenciation !? -
Egalité, mais respect de la différence masculin-féminin -
La « femme » virile
L’objet de ces idéologies étant donc de « déconstruire » (>>) le système de genres Homme et Femme, un des
ennemis de ces « féministes » est précisément la féminité. Et leur revendication est de fait la possession de caractères masculins.
>> Le « Déconstructivisme »
Hormis un courant artistique du même nom concernant entre autres l’architecture, il s’agit aussi d’un courant créé par le philosophe Jacques Dérida (1930-2004) et dont
l’œuvre « [...] consiste à interroger et à « déconstruire » inlassablement les couples d'oppositions telles que parole et écriture dans la linguistique, raison et folie dans
la psychanalyse, sens propre et sens figuré dans la littérature, masculin et féminin dans la théorie des genres [...] » fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Derrida
Mais ces « couples d’opposition » que l’on retrouve dans tous les domaines ne constituent-ils pas l’existence même ? La matière existerait-elle sans les forces
électrostatiques, lesquelles n’existent qu’en raison de la polarisation due à l’existence de deux entités électromagnétiques opposées !?
Mon ami me disait, entre plaisanterie et sérieux, que l’image offerte par ces « féministes » serait une «sublimation » de la féminité. Ce qui revient à dire
(avec un clin d’œil) que cette indifférenciation homme-femme prônée par ces « féministes » serait une « évolution » ; donc un bien ?!
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Je répondais à peu près ceci...
Il ne s'agit pas de « sublimer la féminité », puisque cela consisterait à l'inverse, à la détruire. Et cela est un des objectifs de cette mouvance dite « féministe »,
imprégnée d'idéologies crées par des intellectuelles homosexuelles cherchant à imposer un modèle de société à leur convenance... En détruisant ainsi le nôtre. Il faut au contraire comprendre que LA FEMINITE EST UN DES RESULTATS DE LA SUBLIMATION DE NOTRE NATURE BIOLOGIQUE de mammifères
selon laquelle nous sommes des mâles et des femelles humain(e)s.
Cette nature sublimée par le fait des civilisations nous a fait passer à l'état d'hommes et de femmes. Et pour encore mieux me faire comprendre; ce qui différencie
une femelle humaine d'une Femme, ou un mâle humain d'un Homme, est PRECISEMENT cette conformité à nos modèles sexuels sociaux-culturels respectifs avec accentuation
des caractères sexuels secondaires. Ces caractères ont (et avaient?) probablement pour effets de renforcer l'attirance, qui devient donc de ce fait non pas exclusivement
génitale, mais se reporte sur l'être entier ainsi que sur ses attributs et ses comportements. La sublimation de notre nature a aboutit à un clivage sexuel
beaucoup plus marqué (étudié?) que dans cette nature originelle.
Quant à cette nature, et tel que je l’ai dit précédemment, nous ne sommes pas des insectes, des oiseaux ovipares ou des mollusques hermaphrodites... Nous l'avons
transformé , car transformer la nature est la nature même de l’être pensant. Mais nous ne pouvons nous créer en opposition totale avec ce qui constitue notre noyau
biologique. Et notre nature est celle des mammifères vivipares desquels nous descendons. Pas de confusion!
Certes, nos plus lointains ancêtres qui étaient des organismes unicellulaires marins se reproduisaient par scissiparité. Il est vrai aussi que nous sommes tous au
tout départ de nous même, à l’état embrillonnaire, quelque chose de semblable. Mais le début de l'évolution partant de ces ancêtres est à 4,5 milliards d'années, soit 4500 millions d'années.
Que pourrions-nous penser d'une théorie selon laquelle nous pourrions nous reproduire par scissiparité, PARCEQUE cela existe dans la nature, et que c'était le cas de nos
plus lointains ancêtres, et que nous avons été au tout départ quelque chose de semblable !? Existerait-il une «potentialité humaine » à la scissiparité ?!!
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Selon elle, ces idéologies
dénonceraient le désir de plaire féminin comme une « aliénation » à l’autre, obligeant à s’effacer et au renoncement de toute réalisation
personnelle. Devenu un devoir et un attribut de la féminité, il serait associé à l’inégalité. Car si Le désir de plaire masculin qui conduit à rechercher les exploits
est tout aussi aliénant, il pousse par contre l’homme à se réaliser...
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Le désir de plaire ne conduit pas à s'effacer, mais au contraire, à se mettre en avant, se montrer... Les femmes comme les hommes! Mais DIFFEREMMENT!
Et cela repose encore une fois sur cette nature ancestrale de mammifère où la femelle attirait les mâles, et où le critère de sélection des mâles était bien souvent
la force physique. Dans notre espèce, et aujourd'hui, cela se traduit par nos critères différents: les hommes sont plutôt attirés par des éléments d'apparence chez les
femmes, et les femmes sont elles plus attirées par des éléments en relation avec le pouvoir (sur les choses mais surtout le pouvoir psychologique sur les autres; comme le charisme).
Si cela ne convient plus aujourd'hui, nous pouvons vouloir changer, ou modifier certaines choses. MAIS ne détruisons pas tout! Il ne s'agit pas de vouloir se conformer à l'image
de l'autre!! IL FAUT RESPECTER NOS DIFFERENCES puisque c'est cela précisément qui nous permet de nous attirer. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain (>>) ...
>>Cette expression souvent utilisée trouve ici tout son sens...
Ce modèle de fonctionnement humain, comme tout modèle, ne peut être parfait ; il peut comporter des failles, évoluer de manière perverse, être inadapté à des individus
différents, ou encore à un environnement économique. Le rôle et la place des femmes ont été contestés du fait, principalement et à mon sens, de leur tenue à l'écart de
l'activité et surtout de la dévalorisation de la féminité par rapport à la « masculinité » (la « virilité »). Mais au lieu de résoudre les problèmes posés, cette
révolution détruit sans nuance ce modèle qui a permis de maintenir malgré tous les défauts que l'on peut lui trouver, la motivation de vivre fournie par un rêve,
une quête, celle de l’accomplissement d’un rapport amoureux fort entre un homme et une femme.
(L’homoparentalité)
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Concernant la fameuse « femme-objet » décriée dans les années 70... N'est-ce pas un énorme plaisir narcissique que d'être admirée vue convoitée et courtisée!? La première
revendication légitime ne serait-elle pas le droit à des «hommes-objets » pour le plaisir des femmes? C'est en partie fait. Les chippendales en sont une manifestation...
Quant au pouvoir... Bien des femmes ont, ou ont eu le pouvoir... Mais sur les autres
Quant au pouvoir sur les choses qui fut la véritable chasse gardée des hommes, nous sortons ici du domaine des émotions et sentiment, du relationnel, des fonctionnements
psychoaffectifs, pour entrer dans celui de la RAISON, de la cérébralité et de la recherche de la meilleure compréhension et/ou objectivité possible. Et ici, que le monde
féminin prétende à la Raison et à la recherche de l'objectivité, c'est à mon sens non seulement souhaitable mais une nécessité dans et pour le monde d'aujourd'hui...
Mais que les femmes restent féminines (pour leur propre plaisir et celui des hommes), que les hommes restent masculins (pour leur propre plaisir et celui des femmes),
dans cet AUTRE MONDE de relationnel dominé par les émotions et les sentiments...
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GG
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