« Je suis amoureux d’une cigarette… » Jacques Higelin
A la suite de ce long (et lent) débat ayant eu comme point de départ le « fétichisme », j’avais gardé un sujet de réflexion afin de le mûrir suffisamment.
Cette ancienne amie psychologue m’avait dit que les personnes amoureuses rapportaient que la rencontre se fait en général avec une personne de sexe opposé, mais parfois aussi avec une personne de même sexe. Suite attendue de cette prétendue « bisexualité » originelle (Confusions et embrouillements)… Ici dans ce domaine comme dans bien d’autres, la confusion provoque aussi une confusion dans le langage et dans l’emploi des mots (et par suite des dérives de sens). En dépit de tous ceux qui s’évertuent à embrouiller, essayons de désembrouiller… Et malgré l’emploi de notre vocabulaire ici particulièrement confusionnel, essayons de remettre de l’ordre dans les idées. Voici donc un « tableau » de l’usage concernant l'emploie des mots « amour », « amitié »... La suite >>> ... Ce tableau étant, concis et impartial autant que j’ai pu, et afin d’avoir une vision claire de cette réalité; si l’objet de l’amour (sexuel) peut se porter plus ou moins indifféremment sur des personnes du sexe opposé ou du même sexe, c’est a priori que l’on est en partie homosexuel, c’est à dire « bisexuel ». Et il y a ici à propos de l’amour un manque de conscience claire que l’on retrouve souvent ailleurs. Ainsi par exemple et entre autres, concernant le sadisme et la pédophilie... La suite >>> Pourtant ; on peut supposer aussi qu'il est possible de découvrir quelque chose à laquelle on n'avait jamais goûté ; et finir par l'aimer! Car l'adulte, quoi que moins façonnable que le bébé ou le jeune enfant (1), peut toujours acquérir le goût de quelque chose qu'il n'avait pas au paravent, ou s'y habituer (?). En clair, on pourrait aimer sexuellement une personne de même sexe sans avoir aucune pulsion homosexuelle au départ. Ce qui revient à dire que l'on pourrait devenir homosexuel(le) sans l'être à l'origine. Mais encore une fois, si cela peut être possible (?), serait-ce bien d'en permettre, voire d'en encourager la généralisation ? Le possible est-il équivalent au bien, au souhaitable ou au viable !? Mon point de vue est inverse. Pourquoi ...
GG Haut de page ______________________________________________ ______________________________________________ 1) Ne sait-on pas depuis Sigmund Freud que, d’une manière générale, le bébé est « ouvert à tout», et que ces premières années sont déterminantes dans la vie ? Françoise Dolto n'a-t-elle pas expliqué l'importance primordiale du « moment du bain » permettant un rapport privilégié entre la mère et l'enfant? Ce qui devrait d’ailleurs nous porter à réfléchir car la prédominance voire l'exclusivité du contact du nourrisson avec la mère pourrait peut-être expliquer en partie cette homosexualité féminine plus ou moins présente chez beaucoup de femmes ! |