Autrefois l'idée du bien et du mal était imposée car on pensait pour et à la place des
populations. [...]
Nous sommes aujourd'hui dans un tournant radical avec une liberté toute nouvelle. Il faut donc
passer d'un état d'êtres non responsables aux consciences faibles mais obéissants et soumis,
à un état de personnes responsables « adultes » et réfléchies, capables de déterminer par
elles-mêmes, peut-être pas ce qui est bien et ce qui est mal (ce qui serait un peu « rustre » et
sans nuance), mais ce qui doit être (pour diverses raisons) considéré comme « bon »
« acceptable » ou « viable », et ce qui ne l'est pas.
Il me semble qu’aujourd’hui, majoritairement, nous ne sommes pas mûrs pour cela.
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