Cette irrationalité participe à ce qui me paraît être une régression des êtres et s'accompagne
aussi d'un affaiblissement du sens du « propre et du sale » : le dégoût de la saleté est
spécifique à l'être doté d'une conscience / raison ; les animaux étant dépourvus de cette
conscience / raison, les nourrissons ne l’ayant pas encore et certaines très vieilles personnes
ne l’ayant plus, ils n'ont pas – ou plus -- ce dégoût, notamment celui des matières fécales.
L'être intelligent et développé possède une sensibilité et une conscience des choses qui
provoque ce rejet.
La régression du monde humain, de sa raison naissante, des consciences individuelles, une
diminution du sens de la réalité (lequel est nécessaire aux stades ultérieurs qu’est la
compréhension « analysée » du réel), ne peuvent aller que dans le sens du développement
des maladies (du fait donc de comportements non hygiéniques et malgré l'efficacité de la
médecine actuelle) et des catastrophes matérielles variées (dues aux incompétences
professionnelles, des comportements égocentriques et inconséquents).
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