>Hommes et femmes - Extraits de la Planète Raison […] Ce qui était « mâles et femelles » dans notre état d'animalité ancestrale, est devenu aujourd'hui « hommes et femmes » […] Contrairement aux mâles et aux femelles (souvent proches visuellement) les hommes et les femmes sont extrêmement différenciés […] […] IRRATIONNEL ET CONFUSIONS Les « valeurs » Un nouveau monde Les individus et le « collectif ». La politique. Le sens du « propre » et du « sale » L’honnêteté, la conscience professionnelle et le désintéressement. Les homosexuels Pollution et croissance A propos du concept de « pathologie » La « fonction des organes » La féminité, le « modèle féminin ». Nécessité de la différence Le « coeur » […] Hommes et femmes Ce qui était « mâles et femelles » dans notre état d'animalité ancestrale, est devenu aujourd'hui « hommes et femmes » dans notre humanité actuelle. Contrairement aux mâles et aux femelles (souvent proches visuellement) les hommes et les femmes sont extrêmement différenciés physiquement dans les comportements, habitudes, vêtements. La différenciation jusqu’à récemment très poussée de l'univers féminin et de l'univers masculin permettait une force de l'attirance sexuelle et la relation basée sur l'amour et le plaisir. Cette différenciation permet normalement un investissement affectif de tous les éléments de l'univers de « l'autre » que l'on ressent comme faisant partie de lui. Lorsque cet investissement affectif devient quantitativement trop important et qu'il y a un déplacement pur et simple de l'objet de départ sur ses éléments « environnants » cela donne cette tendance pathologique que l'on appelle le fétichisme. Ainsi le féminisme (avec la « libération » sexuelle et la révolution de 68) en agissant en direction de l'égalité des sexes a également amené momentanément la destruction de l'univers féminin, la démystification de la Femme. Dans un monde libre chacun et chacune a le droit de ne pas se conformer à une image en raison de ses caractères aspirations goûts propres. Egalement il est vrai que l’extrême diversité des humains rend problématique cette notion de « modèle ». Mais la plus grande partie d'entre nous se conforme à une image. Cette notion d'identité est importante et reste un besoin. Peut-être estce également une nécessité. La féminité, le « modèle féminin ». Nécessité de la différence […] notre société commerciale […] crée sans arrêt des modèles différents; et ces modèles fantaisistes et changeants contribuent mal à une véritable identité féminine. Et si nombre de femmes ont rejeté le statut « d'objets sexuels », elles sont devenues aujourd'hui des «objets artistiques » entre les mains des grands couturiers … En ce début d’année 2004, l’« image mode » de la femme semble s’être réconcilié avec la féminité. Mais pour une véritable identité, le modèle ne doit être moins changeant ; il doit aussi être cohérent au rôle humain [/social]. Ainsi l’image de la femme dans nos pays industrialisés jusque vers le milieu du siècle dernier était conforme au rôle d'attirance sexuelle et au caractère sensuel des femmes. Ce rôle des femmes dans nos sociétés d'autrefois tendait à provoquer ce que l'on appelle peut-être à tort une « mystification » : cet univers de la femme composé de « manières », de mimiques, d'apparences, d'un mode vestimentaire spécifique (il y avait les vêtements que l'on voyait et ceux que l'on ne voyait pas – et qui étaient donc suggérés --), représentait la Femme et était absolument exclusif à elle. Et cette notion d'exclusivité absolue est de toute première importance en ce sens que sans elle, cet univers ne représenterait pas -- ou moins -- la Femme.
Mais c’est précisément ce statut « d'objet sexuel » qui fut -- et continue – d’être rejeté par le féminisme. Et ce qui motive ce rejet me semble être la réduction de la personne à l'état de « chose ». Or : Tout d’abord, cela repose sur une confusion : être un « objet » ne signifie pas ici être considéré comme « une chose ». Ce terme signifie étymologiquement « ce qui est placé devant ». Dans le Petit Robert nous lisons entre autres : Toute chose (y compris les êtres animés) qui affecte les sens et spécialt. la vue. Nous attribuons intuitivement ce sens au mot lorsque nous parlons « d'objet du désir ». Ensuite, je pense que c'est les comportements masculins vis à vis des filles et des femmes, et visant à faire de la féminité un caractère d'infériorité, qui a provoqué le rejet en bloc de cette féminité par les féministes et la tendance à un certain mimétisme à l'homme. L'identité féminine était viable mai il aurait fallu qu’elle soit valorisée à l'égal de l'identité masculine et non ridiculisée et rabaissée en permanence. Les attitudes des hommes pouvant se déguiser «en femme » pour faire rire, l’attribut de « femmelette » à un homme ou de « fille » à un garçon pour ridiculiser sont des détails parmi d’autres qui ne pouvaient aboutir qu’à ce que les femmes n’aient plus envie de s’identifier à ce modèle.
Aujourd’hui, des critères de beauté et de séduction s'applique également aux hommes. Dans la mesure où ça peut augmenter le plaisir féminin, cela peut-être, à priori, un bien. Soigner son « physique » pour le plaisir de l’autre paraît viable. Mais en tout état de cause, cela doit être et rester toujours cohérent à des modèles respectifs, à des identité masculines et féminines extrêmement
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