Je trouvais récemment et par hasard la page de Wikipédia consacrée au concept d’intelligence. Je voyais dans l’introduction une première partie cohérente aux définitions et
à l'étymologie clairement exprimée et sans ambiguïté: essentiellement et principalement « capacité de comprendre » et de manière indissociable celle d’établir des relations
entre des éléments.
Puis la deuxième partie (aujourd'hui remplacée) était surprenante; il me semblait qu’elle voulait signifier qu’il s’agissait d’abord de la capacité de compréhension du (des) langage(s). Puis le reste était confus et incompréhensible (*)… Bien que je pense qu’une intelligence évoluée (à l’échelle de l’Évolution) aille de paire avec un langage élaboré-diversifié, il y a lieu de bien clarifier les choses: L’intelligence est principalement la capacité de comprendre; ce qui sous entend à mon sens « comprendre le réel » (les « choses », les « faits », la « nature »…). C’est-ce qui apparaît de manière particulièrement évidente dans le TLFI ( Fonction mentale d'organisation du réel en pensées chez l'être humain, en actes chez l'être humain et l'animal [...]) et le Dictionnaire Encyclopédique Alpha (1996) (Faculté de comprendre, de découvrir des relations (de causalité, d'identité, etc.) entre les faits et les choses. Intelligence pratique: adaptation réfléchie de moyens à des fins, observée chez certains animaux supérieurs et chez l'enfant. Intelligence conceptuelle: faculté de connaître inséparable du langage et fondée sur la raison discursive.). La relation entre l’intelligence et le langage est implicitement contenu dans la notion d’ « intelligence conceptuelle » et dans toutes les définitions. Mais la capacité de compréhension du langage est une nécessité qui découle du premier sens…
*) Il était écrit:Ainsi en est-il du langage qui permettrait à l'intelligence de saisir et d'exprimer le sens qui unit les mots, les phrases, les discours, etc.. Ce serait donc la capacité à construire et utiliser des liens entre des éléments disparates, ce serait savoir interpréter au sens le plus large : lire les signes exprimés par l'homme, mais aussi les signes inscrits dans la nature, voire des signes au-delà de la nature (intelligence métaphysique), qui sont les éléments constitutifs du langage. Retour |