Un article paru récemment sur le site du journal Le Monde rapporte qu’une étude réalisée par une équipe de scientifiques finlandaise montrerait que le fait de travailler plus
diminuerait les capacités mentales (*). L’article mentionne également que les scientifiques n’ont pas pu en déterminer les raisons. Ils auraient « toutefois relevé un
faisceau de facteurs explicatifs, parmi lesquels figurent une qualité de sommeil inférieure, de la dépression et, d'une manière générale, une hygiène de vie moins bonne. »
Comme souvent je ressentais tout cela comme totalement insatisfaisant… Préalablement, une précision; il est question dans cet article de tests d'évaluation du raisonnement et de la capacité de mémorisation des mots. Il me parait donc que les capacités mentales concernées étaient plus spécifiquement cérébrales et cognitives.
Hormis les professions ou situations impliquant une lutte continuelle (comme dans le monde des affaires par exemple), ou encore les personnes ayant gardé une motivation et un intérêt suffisants à leur profession, il me parait que passé un certain âge et du fait de l’expérience, on s’installe souvent dans la « routine ». L’article rapporte que l’étude a été mené sur un échantillon de « fonctionnaires britanniques » dans une tranche d’âges de 35 à 55 ans; cela semble donc coïncider. Mais cela n’impliquerait nullement que l‘« engourdissement cérébral » est un fait spécifique de l’âge. C’est celui de la routine. Car bien au contraire, l’expérience alliée à l’enthousiasme et à la curiosité ainsi qu’au goût pour la réflexion et la résolution des problèmes devrait contribuer à des esprits performants… *) Le travail intensif peut altérer les capacités mentales. C'est à cette conclusion qu'aboutit une étude, parue dans la livraison du mois de mars de The American Journal of Epidemiology. |