pensée philosophique raison réflexions
Philosophie de la raison
31/10/10

« Il n’y a plus d'"Hommes" »

Réflexions connexes:
L'insoutenable légèreté de certains - « Il n’y a plus d'"Hommes" »

Lors d’une discussion traitant à un moment donné des rapports entre les jeunes, une femme me faisait part de son sentiment; « aujourd’hui, il n’y a plus de mecs ». J’avais alors répondu que pour faire des «Hommes » il fallait des familles composées des parents (père et mère!) respectés, et chacun dans leurs personnages respectifs...
Mais j’étais par la suite resté fixé sur cette interrogation de ce que pouvait signifier exactement un « Homme » pour les filles et les femmes d’aujourd’hui , étant donné le « féminisme ambiant », et en me gardant de ne pas tomber dans la facilité de ce cliché masculin, et ringard aussi; « elles désirent toutes (mais) inconsciemment la domination masculine ».
Et je pensais à une amie dans ma jeunesse qui tenait des propos féministes de l’époque (entres autres, donner des poupées aux garçons et des voiture aux filles...). Je me souviens qu’elle manifestait en même temps un goût pour les hommes mûrs, bienveillants, possédant ce pouvoir nommé « autorité » mais sans violence ni domination. Jeune, timide, et appartenant à ceux qui « n’osent pas », je me souviens aussi que la mère de cette jeune fille m’exhortait à prendre de l’assurance, à m’affirmer et acquérir de l’autorité.... Et aussi que ma jeune amie elle-même m’avait un jour marqué une certaine admiration empreinte de plaisir, lorsque durant un court instant, et pour éviter un accident qui eu pu être grave, j’avais fait preuve d’une parfaite autorité...
L’ « autorité » demandée aux hommes serait donc une autorité sur les choses et les situations, à l’exclusion de toute domination, et notamment envers les femmes et leurs compagnes (?). Mais une autorité sur les choses et les situations, est-ce totalement dissociable d’une autorité sur les êtres ? Mais également, une autorité sur les êtres est-ce obligatoirement de la domination ?
Par ailleurs pour avoir rencontré des jeunes gens, en général d’origine étrangère, et dans des familles où régnaient des rapports de types plus traditionnels, je remarquais que l’autorité parentale et notamment celle du père semblait être acceptée. Et ces milieux paraissaient, quoi que de manière inégale suivant les enfants et leurs caractères respectifs, plus épanouissants que nos familles estropiées, tronquées, bien souvent du père, et produisant des adolescentes sans limites, et des garçons soumis à l’autorité de la mère et au caractère trop souvent diminué affaibli... Pour les garçons, sans aucune autorité parentale, l’absence du modèle paternel me parait pouvoir contribuer à la délinquance.
Texte connexe - La famille - Joie plaisirs et codes sociaux -