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Philosophie de la raison
14/11/10 - modifié le 17/02/13

L'insoutenable légèreté de certains

Textes connexes >>
L'incommensurable légèreté...
Dans la réflexion « Il n’y a plus d’« hommes » » je disais que nos familles estropiées, tronquées, bien souvent du père, produisaient des adolescentes sans limites, et des garçons soumis à l’autorité de la mère et au caractère trop souvent diminué, affaibli...
Et si l'absence de père, réel ou psychologique (1), comme la confusion des genres et des rôles est préjudiciable pour tous, filles comme garçons (2), le dégât le plus important concerne les garçons. Car avec une mère autoritaire face à leur besoin de contact maternel et doux, comment imaginer leur devenir? Pourront-ils plus tard véritablement aimer les femmes? N'ont-ils pas à l'inverse toutes les chances de les craindre? A moins de se réfugier dans des pulsions masochistes!? Un autre scénario possible serait qu’ils se tournent vers les hommes, cherchant ainsi le père qui leur aurait manqué?... Dans tous ces cas, en l’absence de ce père fort et entreprenant au contact de qui ils se seraient construit, et hormis les cas de déviation d'inversions ou encore de déplacements ou de compensations (3), je ne peux imaginer que des hommes faibles et aux désirs diminués (>>)...

Bien sûr on peut imaginer beaucoup de scénarios différents; car étant tous différents, on peut réagir différemment à des situations plus ou moins semblables, comme évoluer différemment dans des milieux plus ou moins semblables. Et dans l'infini complexité du réel, dans le détail, les situations diffèrent également.
Par exemple...

>Concernant les familles monoparentales, et qui le seraient devenues par exemple suite à la disparition du père, et où la mère est seule avec son garçon... La suite >>

>Un autre scénario, mais que j'ai pu voir... C’était dans une famille au père totalement démissionnaire, un jeune garçon entre une mère accaparant tous les rôles et sa grandes sœur... La suite >>

>Enfin, un dernier scénario, pourrait bien correspondre à la réalité de bien des jeunes délinquants de nos banlieues... La suite >>

Au final, il apparait que des familles « à problème », ou bien « dissidentes », peuvent produire des maux divers. Mais on peut dégager certaines généralités comme entre autres la nécessité de la présence d’un père et la nocivité de l’autorité forte et maternelle pour les garçons. Ainsi et notemment, quels hommes pourront bien donner des familles homoparentales dont les parents sont deux femmes !! Et prôner la fin de la « famille bourgeoise », ou son « éclatement », et la famille homoparentale, relève d'une incommensurable légèreté (en générale confondue avec de l'« ouverture d’esprit »)(4) ...


1) Père présent physiquement, mais « démissionnaire », se reposant sur sa femme qui, énergiquement, prend les décisions et les initiatives pour tout le monde Retour
2) Le couple soudé par une relation amoureuse durable constitue un modèle pour les enfants. Et dans le principe c'est à son contact, ainsi qu'à celui de chacun des parents individuellement et spécifiquement, qu'ils devraient former leur affectif et leur sexualité: la petite fille au contact d'un père paternel et aimant apprendrait à aimer le contact masculin et bienveillant. Le petit garçon au contact d'une mère féminine et douce apprendrait à aimer les femmes... La Famille Retour
3) On peut imaginer que le désir d'homme puisse remplacer le désir de femme, mais également que le désir sexuel puisse être remplacé par d'autres désirs trouvant leur satisfaction dans la société de sur-consommation et de sur-activité, ou bien encore que ce désir profond mais insatisfait soit « sublimé »... En même temps, et dans ces cas, on imagine facilement qu'il puisse ne pas y avoir d'affaiblissement... Retour
4) Flashback ... La famille homo - questionnements Retour