Lors d’un débat au sujet de l’économie et du Capitalisme, quelqu’un me rappelait qu’une des spécificités de ce système, selon le philosophe Karl Marx, était
de considérer l’argent comme une marchandise....
Au départ moyen d’échange, des marchandises ou du travail pouvaient être fournis contre de l’argent, lequel servait ensuite à acheter d’autres marchandises, biens ou services (marchandise > argent > marchandise). Car les richesses étaient naturellement les marchandises, l’argent ne servant qu’à les échanger. Puis une certaine dérive amena autre-chose : l’échange servant à « faire de l’agent ». Une somme de départ permet d’acheter des marchandises, les quelles sont ensuite revendues plus cher, permettant de réaliser ainsi une plus-value (argent > marchandise > argent) . Je reconnaissais la chose mais n'avais pas vraiment d'opinion. Ce double aspect de l'échange existe probablement depuis fort longtemps, et l'activité commerciale constitut le deuxième aspect. Alors qu’une autre idée du même Karl Marx suffisait à mon sens pour comprendre les dysfonctionnements de notre monde : «l’accumulation primitive du Capital ». Accumulation sans fin, et donc immobilisation du moyen d’échange au détriment précisément de l’échange, accumulation permanente et excessive aboutissant à cette situation aberrante; que nous sommes « assis » sur une quantité probablement colossale de ce moyen d’échange quasi-virtuel, ce qui empêche l’immense majorité d’accéder normalement à la véritable richesse que sont les biens et les services ... Accumulation de l'argent et endettement
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