pensée philosophique raison réflexions
Philosophie de la raison
26/05/13

Evolution ou métamorphose programmée (?)... Et en douceur

La Femme-Objet dans la Haute Couture

De l'« objet du désir » à l'objet-« chose »
En regardant sur la chaine France 3 le 15 mai dernier l’émission « Des Racines et Des Ailes » consacrée à la culture bretonne, j’eu une fois de plus la désagréable impression d’un monde qui se laisse lentement et complaisamment détruire de l’intérieur... Suite

Cela m'avait ramené à la problématique plus générale de cette volonté militante d'un certain nombre de métamorphoser notre monde. Ce véritable projet vise à supprimer le « clivage binaire » masculin-féminin de notre société, et de la relation Femme-Homme qui repose sur la différence et la complémentarité (>>).
Un certain nombre d’étapes en direction de cette métamorphose sont en train d’être franchies. Et le phénomène de la Haute Couture d'aujourd'hui, entre autres, participe à ce changement…


Il y a une quarantaine d'années les féministes dénonçaient le rôle féminin de « femme objet ». Et ce qui était en cause était ce rôle d’« objet » du désir masculin. Ce rôle n’était pourtant en rien dévalorisant, puisque « l’objet » (>>) est ce qui focalise l'attention ou l'intérêt ! Le seul point qui pouvait être critiquable était que ce rôle étant exclusivement féminin, les femmes ne bénéficiaient pas d’« hommes-objets » en retour et pour leur plaisir…
Aujourd’hui et dans le milieu de la Haute Couture les femmes sont maintenant et véritablement réduites à un rôle d’objet, et ce coup-ci véritablement au sens de « chose »...

Les robes qu’elles portent dans les défilés ne les mettent plus en valeur ; à l’inverse ce sont les femmes réduites au rôle de support qui mettent en valeur ces créations artistiques ! De plus elles participent à ce nouveau modèle (idéal) féminin décharné désexualisé dégradé… Et cela ne révolte plus nos « féministes » des quelles nous pouvons voir les vrais intentions : contribuer par tous les moyens à casser, détruire, minimiser, affaiblir l’attirance entre les hommes et les femmes, élaborée en art par notre civilisation. Et ces « féministes » (>>), qui n’ont de féministe que le nom ne défendent plus l’intérêt des femmes (inséparable de celui des hommes) mais celui d’une minorité mal dans leur peau de femme et qui ont réussi à propager leur malaise…