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Philosophie de la raison
21/07/13

Crise et misère sociale

Des clichés vrais à la question essentielle

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Le monde aujourd’hui en crise à tous les points de vue donne matière à la circulation d’un certain nombre d’idées qui s’expriment, se figent sous forme de clichés. Ceux-ci ne sont pas (forcément) faux, mais ils ne font que constater des faits sans expliquer le ou les problèmes qui en sont à l’origine…

Concernant le marasme économique et les problèmes sociaux je retiens par exemple ceux-ci : « on ne nous dit pas la vérité » (et cela vise en premier lieu les médias), « détournements de fonds publics » et « bidouillages à grande échelle » (concernant essentiellement les politiques et le milieu des affaires et de la finance), « inégalités sociales » et « répartitions inégales des richesses ».
Je remarque déjà que certaines de ces réalités « photographiées » reposent sur des comportements humains naturels et égocentriques consistant à profiter des opportunités qui se présentent.
Ensuite, certains en guise de « solution » évoquent la Révolution… Mais va-t-on résoudre par la violence Révolutionnaire un problème dont on ne sait pas clairement en quoi il consiste! Connait-on le ou les « pourquoi (s)» du blocage de l'économie, et par suite de ses conséquences!?... Quel est en claire le problème?... Peut-on réparer un moteur en panne par la colère et la violence !?

A priori…
- Il y aurait assez de richesses et de moyens pour tout le monde.
- On constate la difficulté de l'industrie et du commerce pour vendre la production. Produirait-elle donc trop? Produirait-elle du superflu?
-On constate un taux important de chômage et son augmentation actuelle. Cela confirmerait l’idée de surproduction. Mais n'y aurait-il plus besoin de produire (toujours) plus parce que nous avons tout ce qu'il faut ? A priori nous ne consommons pas assez, simplement parce que (globalement et en moyenne) nous n'en avons pas les moyens!

Par ailleurs…
Je lis dans L'Observatoire des Inégalités (*) que, approximativement, 8% de la population mondiale détiendrait 82% du patrimoine globale et 1% en détiendrait 46%.
Il s’agit donc de l’inégalité des richesses. Mais au-delà, ne serait-ce pas l'immobilisation énorme de richesse ET DE MOYENS accumulés (détenus essentiellement par une minorité) qui ferait défaut à l'ensemble pour fonctionner correctement!?
*) http://www.inegalites.fr/spip.php?article1393