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Philosophie de la raison
20/11/17

« Le sauveur du monde » vendu - Et le partage des richesses

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Cette information nous était parvenue mardi de la semaine dernière. Le tableau de Léonard de Vinci (>>) avait été cédé lors d'une vente aux enchères à un acheteur anonyme pour la somme de 450,3 millions de dollars.

Il nous reste aujourd'hui des caractères primitifs d'ordre émotionnel qui nous portent à la fascination devant des choses ou des objets. (>>) Et si cela, comme l'ensemble de notre part émotionnelle (>>) reste primordiale pour l’intérêt de la vie humaine, à l'inverse, la persistance voire l’aggravation de l’irrationnel (>>) mène à l’absurdité de bien des aspects du monde d’aujourd’hui...
Ainsi et par exemple ; ceux qui possèdent une bonne part de l'argent qui fait défaut à notre économie mondiale, non seulement ne peuvent le dépenser (« normalement »!), mais semblent ne plus savoir comment l'investir (>>). Et ce fait précis devrait logiquement nous inciter à penser qu'une meilleure répartition de l'argent permettant à l'ensemble du genre humain de consommer selon ses besoins permettrait peut-être à cette économie de fonctionner correctement (pourquoi >>) ...
Mais là, la question (pertinente!) à se poser est celle-ci: la production mondiale de richesses (biens et services) serait-elle suffisante pour assurer à chacun une vie matérielle correcte ? Et si la réponse s'avérait positive, cela confirmerait que le problème est bien une répartition inadéquate du moyen d'échange; l'ARGENT.

Il se trouve que partant de données trouvées sur le site de la banque mondiale, et pour l'année 2016, la quantité de richesse produite en moyenne par habitant serait approximativement à 13 690 €; ce qui correspondrait à une consommation moyenne mensuelle de 1140 € (explication et précisions >>) ...

Pour essayer de résumer… Le monde est au plus mal, fondamentalement à cause d’une mauvaise répartition du moyen d’échange virtuel ; l’Argent. Il y a des trop riches qui ne peuvent dépenser tout l’argent qu’ils mobilisent, et qu’ils peuvent aujourd’hui difficilement investir dans une économie qui ne fonctionne plus correctement du fait même de cette accumulation incessante. Il y a de l’autre côté une masse de nécessiteux prêts à travailler et consommer, et participer ainsi à un bon fonctionnement économique, mais qui n’ont ni travail ni argent. Et l’un de ces trop riches vient d’investir une fortune dans la simple image du symbole de la solution de tous les problèmes du monde.

Au final, le fait est en lui-même une véritable caricature… Du monde