Cette petite phrase est extraite des digressions d'un des deux personnages principaux du roman de Pascal Quignard; « Terrasse à Rome » (
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Collection Folio chez Gallimard - 2010
- Elle m'avait évoqué cette réflexion passée sur le concept de « beauté »...
En quelques mots...
Nos sens nous permettent de percevoir les choses; leurs formes, leurs couleurs, leurs odeurs... Ces sensations nous informent des réalités physiques de ces choses. Et lorsque ces
ressentis nous procurent aussi une certaine émotion particulièrement forte, un plaisir, voire une fascination, une attirance (...); alors nous attribuons à ces choses ce caractère
de «
BEAUTE » . Pourtant il ne s'agit pas d'une caractéristique objective de la chose concernée. Ce n'est en fait qu'une manière d'affirmer avec force que cette chose nous plaît.
Et cela n'est dépendant que des goûts personnels et des penchants de chacune et de chacun...
Cela me conduit à pouvoir affirmer ceci...
La beauté ne se perçoit pas... Elle s'attribue. Elle n'est pas une réalité objective, elle est le fait de notre subjectivité.
Et la « beauté universelle » ne peut être qu'un ensemble de caractéristiques correspondant à un goût partagé depuis longtemps et par le plus grand nombre
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*) Il s'agit probablement de ce qu’on désigne le plus souvent par la « Colline de l’Oppius » Retour
