Le passage de la toute petite enfance à l'adolescence rend visible cette principale
problématique de l'humain : dans l'enfance bien des tout-petits sont candides ; ils ne «
pensent pas à mal » et ne font qu'être étonnés en permanence par le monde qu'ils
découvrent. Apparemment leur seul désir est celui de comprendre et ils passent leur temps à
poser sans arrêt la même question ; « pourquoi » ? Bien sûr ça devient très vite une manie.
Mais elle est révélatrice de ce fonctionnement sain de l'être à cet âge. Puis à l'adolescence les
pulsions vers les autres apparaissant, l'individu s'intéresse alors non pas aux autres en tant
qu'ayant la curiosité de les comprendre, mais au jeu des rapports interpersonnels, les
histoires, « bidouilles », qui reposent sur le besoin de relations. L’intelligence devient alors de
la ruse…
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