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Philosophie de la raison
19/03/06

La "réalité" de certaines théories scientifiques

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Au cours d'une soirée je participais à une conversation pendant la quelle un jeune lycéen passionné de physique nous expliquait que l'on reconnaissait aujourd'hui la possibilité de transformation de la matière en énergie et de l'énergie en matière et en antimatière. À ce propos je pensais que cela ressemble à une construction de langage cohérente, mais qu'il était possible que le concept d'antimatière ne corresponde pas à quelque chose de réel.
De ce que je peux connaître de l'état actuel des connaissances dans ce domaine, nous savons que le phénomène lumineux est un " déplacement " corpusculaire accompagné d'une onde électromagnétique. Il est dit selon la théorie de la Relativité que la vitesse de ce phénomène est la vitesse maximum permise à des éléments matériels. Il est dit également que le " déplacement " des particules nommées " photons " est discontinu. Il est dit enfin que la matière est une forme de l'énergie et que la " dématérialisation " de corpuscules libère une énergie selon l'équivalence donnée par la formule e=mc². Si l'on admet toutes ces données je ne peux imaginer autre chose que ceci : Le " déplacement " des corpuscules dans le phénomène lumineux ne peut-être qu'une matérialisation et une dématérialisation incessante des particules (qui ne peuvent à mon sens avoir de déplacement discontinu) créant ainsi une variation de l'énergie, d'où, globalement l'onde électromagnétique et un phénomène dont le résultat a l'apparence d'un déplacement de particules.
N'étant pas un physicien, et ne faisant que raisonner avec les quelque données dont je dispose et que j'admets, je pense que ma démarche présente s'apparente à celle des les anciens qui par de simples observations et des raisonnements ont suspecté l'existence des atomes et la rotondité de la terre dès l'Antiquité. Et je pense aussi que peut-être un certain nombre de théories admises et reconnues aujourd'hui car résultant de l'interprétation de calculs, pourraient bien être le résultat erroné du à une démarche de trop forte abstraction c'est-à-dire d'une confusion due à une trop grande complexité de la réalité observée que l'on ne serait plus à même de comprendre...
Nous devons savoir et ne pas oublier que Einstein s'opposait aux théories sur les quelles repose une partie de la physique d'aujourd'hui.