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Philosophie de la raison
22/04/12

Energie photons quantas temps relatif; un scénario...

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Au cours d’un échange sur un forum dédié à la physique je me suis trouvé confronté à des contradicteurs dont les propos faisaient appel aux théories en vigueur actuellement en physique des particules. Et j’eus ici cette même impression de confusion et de mystification moult fois ressentie à entendre des discours souvent bizarres et faisant référence à cette fameuse théorie de la Mécanique Quantique.
En cherchant à me documenter rapidement sur ce sujet, je tombais sur cet article de Futura-sciences et dont voici quelques extraits... >>
Je retiens de ce document ces quelques idées repères:
1) cela semble concerner les échanges d’énergie entre la lumière et la matière
2) l’énergie est présentée comme ne pouvant « exister que sous formes QUANTIFIEES »
3) l’énergie lumineuse semble être sous forme « de paquets DISCRETS INDIVISIBLES, les photons »
4) la relation étroite entre l’onde électromagnétique et le corpuscule

Tout d’abord cela confirme ce que j’avais imaginé, ou pressenti ; entre autres que cette notion de discontinuité concerne d’abord l’énergie et le fait (j’imagine !) qu’une particule puisse avoir son énergie/masse augmentée ou diminuée non de manière continue, mais par quantités déterminées (les quantas ?). Cette discontinuité concernerait également les déplacements ( ?) de photons par exemple.

Enfin, cela m’évoque le souvenir d’un scénario que j’avais imaginé dans ma jeunesse, et lorsque je m’étais passionné pour la théorie de la Relativité Restreinte (>>).
Pourtant bien loin de toutes ces constructions imaginaires irréelles entendues aujourd’hui ici et là, je n’avais jamais osé écrire ce scénario par peur que cela soit taxé de simplisme en regard des démarches mathématiques absconses des scientifiques, ou encore qu'il s'avère totalement erroné...

A cette époque, alors que je ne faisais pas encore de lien entre elles, trois idées m’avaient tout de même «interpellé »...
1) La relation étroite « onde-corpuscule »
2) La dilatation du temps en fonction de la vitesse en Relativité restreinte
3) L’aspect discret (déplacement discontinu) et indivisible du photon (paquet d’énergie en quantité élémentaire)...

Pour arriver à comprendre, j’avais imaginé que le phénomène lumineux pouvait correspondre à un état limite entre la matière et l’énergie, où l’on passerait continuellement de l’état de matière à l’état d’énergie et inversement. Cette vitesse maximum qu’aucun élément matériel ne peut dépasser, et où à la dilatation du temps est maximum, serait la limite où le temps serait en passe de ne plus être, et où la matière serait donc déstructurée et réduite à son état le plus élémentaire de « paquets d’énergie » se dématérialisant et « rematérialisant » sans cesse. Et cela pouvait expliquer 1) leur déplacement discontinu, et 2) globalement, une variation d’énergie aboutissant à cette onde électromagnétique.
Cela était d’autant plus cohérent avec la manière dont je comprenais la relativité du temps. Vu depuis un système donné, un autre système se déplaçant plus rapidement et où le temps serait « ralentit », la dilatation du temps correspond physiquement et selon moi au ralentissement de tous les mouvements assurant la structure de la matière. D’où cet état de déstructuration maximum de la matière à cette limite matière-énergie qui constitue le phénomène lumineux...

Et maintenant il m’apparait que le principe à la base de la Mécanique Quantique semble « coller » à cette vue dans son ensemble...
S’il est exact que l’on admet que c’est par une quantité déterminée et invariable que l’énergie se matérialise, correspondant exactement à ce « paquet » d’énergie qui constitue le photon, cela corroborerait cette idée de « déplacement » discontinu de ces particules élémentaires... En effet, comme deux particules seraient donc STRICTEMENT, OU ABSOLUMENT IDENTIQUES, cela impliquerait que dire qu’une particule disparait et qu’une « autre » apparait, serait équivalent à dire qu’il s’agit de la même particule qui disparait et réapparait. Et affirmer l’un OU l’autre exclusivement n’aurait pas de sens.
Et ne pourrait-on pas constater les effets de deux particules comme s’il s’agissait de ceux d’une seule et même particule située en deux endroits différents ? Et ces fameuses particules d’ « antimatières » ne seraient-elles pas une représentation imagée de la quantité d’énergie matérialisée en une particule et donc détectée ou calculée comme « manquante » sous forme d’énergie ?

Cela m’évoque maintenant une autre idée comme quoi l’utilisation d’images, c'est-à-dire de comparaisons, ou encore de « parallèles » pour nous aider à imaginer certains aspects de choses, présente ce danger ou ce piège, de confondre la réalité concernée avec ces images même...